Cela fait des décennies que l’on entend parler du téléphone rose. Mais connaissez-vous son histoire ? Son origine ? C’est ce que cet article vous dévoile.
Le point de départ
Le sex téléphone est né dans les années 70 ou 80. A cette époque, un nom revennait souvent lorsque l’on évoquait le premier entrepreneur à l’avoir proposé : Charles de Vault. Il aurait lancé le premier service de téléphone rose en 1974. Il a baptisé son service Dial-a-Fantasy. Ce dernier était axé sur les fantasmes : le client appelait pour assouvir verbalement ses fantasmes sexuels auprès d’une opératrice. On est donc beaucoup plus dans le cadre des récits fantasmés. Son service et lui sont ensuite tombés aux oubliettes. Plus personne en a entendu parler. D’autres sources indiquent que l’on doit le téléphone rose à une certaine Gloria Leonard, toujours aux USA. Mythes ou réalité, ce qui est sûr c’est que le développement de ce secteur va de pair avec la démocratisation des lignes téléphoniques individuelles. Ces dernières ont, en effet, permis à des personnes, généralement des femmes et surtout des travailleuses du sexe, de proposer des services sexuels sans contact physiques et à distance. Au début, les services de téléphone rose étaient souvent clandestins. Les services appliquaient une tarification à la minute.
L’évolution au fil des années
Pendant les décennies suivantes, le téléphone rose continue de gagner en popularité. Celle-ci atteint le summum dans les années 90. C’est même un business lucratif. Il contribue à la croissance de l’industrie du sexe. Certaines petites structures se développent et deviennent de grandes entreprises qui se démarquent de la concurrence et acquièrent une grande notoriété publique. Le téléphone rose n’est plus perçu négativement. Il n’est plus tabou. Le public a l’habitude de voir des publicités de services de téléphone rose dans les médias, mais aussi dans les rues. Ces annonces et ces affiches font partie du quotidien des citadins et du paysage urbain.
A l’heure actuelle
Force est de constater qu’il y a un essoufflement du secteur. Il y a trop de services érotiques et à caractère pornographique sur le Web. Pour autant, le téléphone rose n’a pas dit son dernier mot bien que la concurrence soit rude. Les acteurs du secteur mettent désormais les nouvelles technologies à profit pour développer leur service et conquérir une nouvelle clientèle. Ils exploitent, entre autres, les services de messagerie instantanée qu’ils soient audio ou vidéos. Les chats sont devenus monnaie courante en téléphone rose. La webcam enthousiasme les clients.
